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lundi, 01 juillet 2013 13:05

Déluge

Déluge

d'après Henry Bauchau

 

Déluge de Henry Bauchau

Déluge

C'est l'histoire d'un peintre pyromane, d'une femme malade, d'un ex-prisonnier et de quelques amis alentour. Un projet dantesque va les rassembler : peindre le Déluge. Au cœur d'un atelier-arche, ils vont voyager pour un temps indéfini, explorer, à l'abri du monde, leur propre humanité, et créer jusqu'à l'épuisement, jusqu'au délire et jusqu'à l'apaisement. Qu'adviendra-t-il de cet étonnant équipage?

Henry Bauchau

Henry Bauchau (1913-2012)  nous laisse une œuvre multiforme : romans, poèmes, essais, pièces de théâtre.  Ses romans sont des textes transversaux – au premier sens du terme – des romans en travers des genres et des arts : L'Enfant bleu, aux frontières de l'art thérapie, Œdipe sur la route, aux frontières de la tragédie grecque, Le Boulevard périphérique, aux frontières de l'autobiographie... C'est assez naturellement que son œuvre a donné matière à de nombreuses adaptations, notamment théâtrales : Diotime et les lions (m.s. Gisèle Sallin) ou Combat avec l'ombre (m.s. Frédéric Dussenne)... pour ne citer qu'elles.

A notre tour de nous emparer de cette matière romanesque hybride.

 

Note d'intention – Le texte

Pourquoi adapter Déluge d'Henry Bauchau ? Pourquoi au théâtre ? Les raisons ne manquent pas. Il y a d'abord – car cela part toujours de là – une affection particulière pour le roman.

Il y a ce qu'il nous montre de l'art et de la création artistique : comment un art solitaire est transcendé et assumé par l'expérience collective, comment un art reste en tension vers les autres arts, dans une recherche infinie. Le théâtre est-il autre chose que cela ? Tout comme Florian part à la recherche de la musicalité avec la peinture, Bauchau part à la recherche de la peinture avec les mots, et laisse, pour ainsi dire, son œuvre ouverte à qui entreprendrait une recherche des mots via un autre art. Il y a une invitation : c'est comme si le roman portait en lui le besoin, pour être totalement abouti, d'être adapté. D'ailleurs celui-ci ne s'achève-t-il pas sur la promesse de Jerry de ''faire ce qui manque et de composer, un jour, l'arc-en-ciel en musique''.

Il y a le texte, les mots de Bauchau qui, dans un aller-retour entre focalisation  interne – d'ailleurs pas toujours fixe – et  brèves intrusions  externes,  nous plongent dans un univers mi fantasmatique mi réel, où, comme dans un rêve, ce sont nos sensations plus que notre raison qui sont sollicitées. Nos sens sont concrètement mis à l'épreuve : nous voyons les couleurs de la fresque, nous entendons le son de la pluie, nous ressentons l'épuisement de Florence. A la force des mots. A cet égard, le texte nécessitera évidemment des coupes, mais pas ou très peu de réécriture : il suffit de prendre ce qu'offre le texte dans ses descriptions et sa narration. Un aller-retour entre dialogues, action scénique et description pour éprouver la performativité du langage. Une parole multiple où peut se jouer directement l'action en cours, où peut se raconter ce qui vient de se passer, ce qui va se passer, où peut se créer l'œuvre infinie : l'enjeu est de retrouver dans les particularités du genre romanesque ce qui en fait matière à jeu.

Il y a enfin cet aveu tardif de Bauchau, ce regret, à plus de soixante-dix ans, de l'écriture théâtrale. ''N'ayant pas trouvé de réponse au théâtre, je me suis tourné vers le roman. Cela ne correspondait pourtant pas à ce que j'ai longtemps cru être ma vocation : poésie et théâtre.'' De la vocation d'un homme à la vocation de son œuvre, le théâtre est un secret intime. Et si du théâtre ses textes n'ont pas strictement la forme, ils en ont assurément l'esprit et la langue.

 

Note d'intention – La mise en scène

L'adaptation théâtrale surgit d'elle-même des lignes du roman de Henry Bauchau. A la lecture, on est frappé par la force mouvante des descriptions : toute œuvre picturale se meut sous sa plume en une forme autonome et vivante. Le théâtre apparaît ainsi comme le relais spontané de l'écriture de Bauchau et de la peinture de ses personnages puisqu'il est par définition un art vivant. Le corps du comédien doit constituer le point névralgique du spectacle en tant que corps vivant ou plutôt, ainsi que le disait Heiner Müller, en tant que corps mourant. Au théâtre, la donnée vivante fascine et le spectateur guette. Puisque les acteurs sont vivants et mortels : ils peuvent à tout moment se tromper, se blesser et –  pourquoi pas – mourir. C'est d'ailleurs l'un des thèmes de Déluge : la fragilité des corps et des esprits malades voire mourants. En outre, le corps du comédien doit vivre le texte et éprouver les mots, dans les dialogues mais aussi dans les passages de narration et de description. Au corps s'adjoint donc naturellement la parole vivante qui défendra, à elle seule, des pans entiers du texte original conservés tels quels. La dimension théâtrale de l'écriture de Bauchau nous invite aussitôt à incarner ses mots.

A la lecture de Déluge, on se prend à rêver de l'œuvre monumentale magistralement évoquée par l'auteur. Impossible de la représenter dans le spectacle et de se mesurer aux descriptions envoûtantes de Bauchau sans briser ce rêve. Si l'œuvre picturale doit apparaître sur scène, c'est uniquement dans sa progression, dans les efforts de chacun pour lui donner vie, dans les années qui passent incidemment. Ce rôle revient d'autorité à la scénographie, une scénographie modulable sur laquelle pourront intervenir les comédiens. La scène ne doit pas s'encombrer d'autres éléments car il faut que l'on voie le plateau qui est notre atelier d'artiste. La troupe bien réelle des comédiens qui jouent le spectacle ne doit pas disparaître derrière le groupe qui crée l'œuvre infinie dans la fiction. En confiant l'interprétation à seulement six comédiens, nous assurons cette distanciation : un va-et-vient s'imposera de l'acteur au personnage, du personnage à son récit et du récit à l'interprétation soudaine et impérieuse d'un autre personnage.

L'importance évidente de la troupe nous pousse à envisager un travail de part en part collectif, chacun contribuant activement à l'ensemble. On retrouve ce questionnement au cœur de Déluge : comment créer ensemble ? Pourquoi ? Et en quoi est-ce résolument nécessaire ? Il s'agit de célébrer la création collective, celle qui mobilise une équipe dans sa totalité et sans distinction : comédiens, techniciens, scénographes, metteur en scène, administrateur...  Car que serait l'art de Florian sans l'organisation infaillible de Margot et Antoinette, sans les concepts de Hellé, la fraîcheur de Jerry, la bonhomie d'Albert ? Toute la première partie du roman est consacrée à la rencontre des personnages qui se constituent peu en peu en communauté au sein de laquelle seulement l'œuvre devient possible. Bauchau y dit les liens sacrés qui unissent les êtres au point de faire surgir l'art. Là réside l'un des fondements de notre travail : le sacré de la parole et du lieu théâtral tel que l'a défini Peter Brook dans L'Espace vide : ''Le théâtre sacré. J'aurais pu l'appeler le théâtre de l'invisible-rendu-visible : la scène est un lieu où l'invisible peut apparaître. (...) La véritable fonction du spectateur est difficile à comprendre ; il est là, et en même temps, il n'est pas là ; il est ignoré et pourtant nécessaire. Un geste est affirmation, expression, communication, et en même temps il est une manifestation personnelle de solitude, et pourtant, cela implique une expérience partagée, dès que le contact est établi.''

La constitution du lieu sacré revient à la lumière capable de faire surgir successivement des lieux multiples sur le plateau qui se transformera au fil du spectacle en une fresque de tableaux juxtaposés joués tantôt à six, tantôt à deux... parfois aussi monologués. En effet, les prises de paroles collectives, communes et simultanées alterneront avec des temps de dialogue ou de récit individuel rappelant à dessein la construction des pièces antiques et principalement celle de la tragédie grecque si chère à Henry Bauchau. L'interprétation chorale ouvre la voie aux abîmes et aux sommets de la création artistique puisque, ainsi que l'a défini Nietzsche, le chœur est le vecteur privilégié du dionysiaque, de la force expressive des corps, du déferlement des sensations. Et si nous maintenons le lien avec la tragédie grecque ce n'est aucunement pour restaurer quelque tragique antique mais bien plutôt pour renouveler l'expérience collective que constituait le théâtre au Ve siècle a. C. Le théâtre d'alors concernait chacun parce qu'il se fondait sur la parole plurielle du chœur (des amateurs choisis par les citoyens) et admettait les interventions du public. C'est ce qu'il convient de restituer aux spectateurs contemporains : la conviction de leur importance, l'aspect décisif de leur présence. Sans eux le spectacle ne serait pas, ni aucun art. Aussi tenons-nous à intégrer le public à la création de l'œuvre picturale dont il est question dans Déluge. Certains éléments seront laissés au hasard de la composition de la salle et l'aspect visuel du spectacle variera ainsi indéfiniment au fil des soirs.

 

Note d'intention – Les grands axes d'interprétation

Entre histoire et mythe : Déluge. C'est d'abord une histoire avec un petit 'h' : la petite histoire de Florence qui nous raconte sa renaissance depuis le début de sa maladie. Mais la petite histoire déborde et dès le titre surgissent Noé et son arche, Gilgamesh, Deucalion et Pyrrha : Florence devient aède et nous livre le récit initiatique d'une odyssée à la conquête de l'Art vers la réalisation collective d'une œuvre picturale colossale, infinie. Le roman ressemble ainsi à un bassin d'eau trouble, où on ne sait plus, de l'histoire ou du mythe lequel est motif, lequel est moteur. Déluge est une matière à interprétations et à rêves. Bauchau y est plus que jamais l'écrivain du peut-être, si cher à ses yeux, ''c'est le mot le plus important de la langue française.'' : dans le roman, chaque mot peut être signe et symbole. (Les Constellations impérieuses, p.436).

L'onirisme.  'Un espace lisse se constitue par une accumulation de voisinages, et chaque accumulation définit une zone d'indiscernabilité propre au devenir.' (Mille Plateaux, p.609) C'est comme si Deleuze avait voulu s'adresser à Bauchau : quelle meilleure définition de son écriture ? L'écriture bauchaldienne ouvre un espace  où il nous est impossible de nous repérer complètement, nous plongeant dans un espace-temps étrange où, peu à peu, nous perdons pied et repères : le temps si précis et chronologique au début du roman se dérègle et s'allonge ; l'espace en se réduisant à un huis-clos devient paradoxalement irreprésentable ; mythe et histoire, art et réel s'entremêlent sans que nous n'en reconnaissions plus les frontières. ''Au lecteur de faire de ce livre son propre livre'' (Journal d'Antigone, p.383).

L'épopée artistique.  Car Bauchau n'envisage pas la création artistique autrement que par autrui. Il part de son expérience personnelle : c'est grâce à sa psychanalyste, Blanche Jouve-Reverchon, qu'il ose l'écriture et devient écrivain. Elle est ''l'accoucheuse du poète'', comme Florence et Hellé accouchent la peinture de Florian dans Déluge. Florence permet à Florian de combattre sa pulsion destructrice et, en retour, ce dernier lui apprend à peindre et à s'écouter, l'un comble et nourrit les lacunes de l'autre : l'Art peut être parce qu'il est choral. Et sa réalisation offre une terre presque utopique où les marginaux, Florian le fou, Albert et Simon les anciens tôlards, Florence la malade, retrouvent un espace de vie. Hellé a ouvert la voie de la création collective pour Florian, à nous de rendre à l'expérience solitaire d'écriture de Bauchau un achèvement nécessairement choral et collectif par l'épreuve de la scène.

La langue de Bauchau. ''Mes romans à la base ne sont-ils pas des poèmes ?'' (Le Présent d'incertitude p.111). La langue, chez Bauchau revêt presque un caractère sacré. Formellement d'abord : le titre du roman confère une sacralité au récit personnel de Florence  en lui donnant le nom d'un épisode biblique. Thématiquement ensuite : la langue et sa maîtrise obsèdent Florian. Le langage chez Bauchau est efficace : il agit. Il est un jaillissement dans le présent : jaillissement de l'inconscient dans le conscient – et nous reconnaissons ici l'écrivain analyste ; jaillissement du rêve dans le réel, jaillissement de la couleur sur les pages blanches. Car nous la voyons, l'œuvre infinie : la langue réussit cela, faire être ce qu'elle énonce. La performativité du langage. Et le théâtre en offre certainement la manifestation artistique la plus achevée puisque, sur scène, dire c'est faire.

 

L'équipe artistique

Estelle Baudou – Metteur en scène

En formation à Lyon de 2007 à 2010 (Cours Myriade), puis à Paris de 2010 à 2012 (Marc Ernotte – conservatoire du 8ème arr. de Paris), Estelle a toujours allié la pratique de l'art dramatique  et les études universitaires (Master puis doctorat en études théâtrales, Paris X – sous la direction de C. Biet).  Elle multiplie les projets théâtraux tantôt comme comédienne (La Vie de Galilée, m.s. E. Zhong et C. Hédouin, 2010 Lyon), tantôt comme metteur en scène (Iphigénie à Aulis, 2009 Lyon) ou dramaturge (Le drame des constructeurs, m.s. C.-H. Wolff, 2011 Paris). Décidée à se consacrer à la dramaturgie et à la mise en scène, elle s'implique actuellement dans la recherche universitaire et dans une pratique théâtrale assidue : assistanat à la mise en scène (cie IMLA), écriture dramatique (Echéance m.s. F. Bloc, 2012, Paris), dramaturgie (Chambres avec vue sur le fond des mers, m.s. C. Charnay, Théâtre des Marronniers, 2012 Lyon) et mise en scène (Sans péril on triompherait sans gloire, CWB, 2012 Paris).

Thyda Barès – Assistante à la mise en scène

Venant d'une famille de théâtre, Thylda a commencé très tôt comme jeune actrice au cinéma (avec Philippe de Broca, Charlotte Silveira, Dakmar Damek etc.). Passant par le cirque (fil de fer, main à main, contorsion) et la Maîtrise de Paris en chant lyrique, elle commence sa formation théâtrale au Conservatoire du XIXème arrondissement (Michel Armin), puis une License d'Art de l'Acteur à Londres (Queen Mary University of London) et Rio de Janeiro (Universidade Federal), pour revenir à Paris au Conservatoire du VIIIème arrondissement (Marc Ernotte). Entre temps, les bourses Zellidja lui ont permis de suivre durant quatre mois des conteurs traditionnels et des troupes de théâtre forum au Burkina Faso, au Mali et au Togo. En 2012 elle a l'opportunité de faire un stage d'un semestre à l'Actors Studio de New York. Déluge est sa première occasion de travail du côté de la mise en scène.

Elodie Muselle – Dramaturge

Elodie est une ancienne élève de l'ENS de Lyon, où elle a suivi un double enseignement de littérature comparée et de théâtre. Parallèlement à cette approche théorique, Elodie a suivi une formation pratique au Nouveau Théâtre du Huitième avec Guy Naigeon, et au sein même de l'ENS à l'occasion de Masterclasses (avec Oriza Hirata et Jean-François Peyret notamment). Ses expériences théâtrales sont multiples : aussi bien en jeu ( Les Vagues, d'après Virginia Woolf, m. s. Pierre-Damien Traverso, Lyon 2011, Chambres avec vue sur le fond des mers, m. s. Claudine Charnay, Lyon 2012 ; Trente, m. s. Sylvie Mongin-Algan, Lyon 2012), qu'en écriture et mise en scène (elle travaille actuellement à la mise en scène de sa réécriture du mythe de  Médée), ou assistanat à la mise en scène et traduction (Une Chambre à Soi, m. s. Sylvie Mongin-Algan, en cours).

Sylvain Béguin – Créateur lumière

Actuellement stagiaire à la direction technique spectacle de l'établissement public du parc et de la grande halle de la Villette, Sylvain Beguin, ingénieur mécanique de formation, a, petit à petit, orienté son cursus vers la technique du spectacle : section Théâtre-Etudes Lumière et Son de l'INSA de Lyon, master de recherche sur les rideaux de scène de théâtres antiques romains, mastère spécialisé de direction technique du spectacle vivant à l'ENSATT de Lyon. Collaborant avec la Cie Cirque Ici - Johann le Guillerm, avec la Cie de l'Iris, ou encore à l'éclairage d'installations et de jardins avec l'éclairagiste David Debrinay, habitué de la création à quatre yeux avec Clémentine Pradier, il rencontre la Cie Iphigénie en 2012 lors de la création de Chambre avec vue sur le fond des mers et poursuit aujourd'hui l'aventure avec Déluge.

Clémentine Pradier – Créatrice lumière

Clémentine Pradier étudie actuellement l'ingénierie mécanique à l'INSA de Lyon. Créatrice lumière pour le théâtre, la danse et le cirque, elle a également participé à des créations collectives d'exposition lumière (mai 2013, Villeurbanne (69)) et d'éclairage onirique de jardin (Jardin des cimes, juillet 2012, Plateau d'Assy (74). Au plateau, elle a travaillé avec des compagnies professionnelles et semi-professionnelles (Cie Marche au Vol – Davyd Chaumard, Cie XY – Roland Bon). Elle rencontre Iphigénie en 2012 lorsqu'elle crée la lumière de Chambres avec vue sur le fond des mers (m. s. Claudine Charnay) en collaboration avec Sylvain Beguin. Cette pièce marque également la rencontre avec Estelle Baudou et Elodie Muselle.

Priscille Lepercq – Costumière

Priscille Lepercq étudie actuellement le génie civil à l'INSA de Lyon. C'est à travers la section Théâtre-Eude Jeu de cette école qu'elle  rencontre l'univers du théâtre. Elle aborde le jeu grâce à des collaborations avec des comédiens et metteurs en scènes professionnels au travers de plusieurs pièces. Très vite,  ses connaissances en couture la pousse à s'intéresser à l'habit de l'acteur. Elle débute ainsi la conception et la création de costumes pour la Troupe Théâtrale associative de l'INSA.  Puis elle collabore avec la compagnie Marche au Vol sur la pièce Par-dessus Bord (Michel Vinaver). Enfin, elle conçoit les costumes des pièces Itaque de Botho Strauss et Le Cercle de Craie Caucasien  de Bertolt Brecht mises en scène par Didier Vidal. Elle découvre  la Cie Iphigénie en 2012 lors de la création de Chambres avec vue sur le fond des mers et rejoint l'équipe pour Déluge.

 

L'Association Iphigénie

L'association Iphigénie voit le jour au printemps 2009 alors qu'Estelle Baudou monte Iphigénie à Aulis d'Euripide à Lyon. Les différents partenariats instaurés pour ce projet (ville de Lyon, dispositif PRODIJ, région Rhône-Alpes, dispositif Projet jeunes, CROUS, université Lyon III...) nécessitaient une structure que l'association leur fournit.

En septembre 2009, Iphigénie produit le spectacle Vanitas, d'après Push up de R. Schimmelpfennig. L'adaptation et la mise en scène sont signées Matthieu Pastore ; on retrouve dans l'équipe plusieurs des participants d'Iphigénie à Aulis. La création est jouée quatre fois au théâtre Myriade à Lyon.

A partir de 2011, une partie des activités de l'association se déploient à Paris. Iphigénie produit Echéance, une mise en scène de Fanny Bloc à partir d'un texte d'Estelle Baudou et Mélanie Peyre (représentations à la MIE, Paris 13, en juin 2012), un spectacle dans lequel joue Alexandra d'Hérouville. Iphigénie soutient également Sans péril on triompherait sans gloire, une mise en scène d'Estelle Baudou et Sarah Gerber (Novembre 2012, CWB, Paris)

Dès juin 2011, Iphigénie produit le projet de mise en scène de Claudine Charnay. Création de longue haleine, Chambres avec vue sur le fond des mers, (diffusion décembre 2012 au théâtre des Marronniers, Lyon) marque la rencontre artistique d'Estelle Baudou (dramaturgie), Sylvain Béguin et Clémentine Pradier (lumières), Elodie Muselle et Fanny Bloc (jeu).

A présent, l'association a décidé de se mobiliser pour l'adaptation théâtrale de Déluge de Henry Bauchau, dans une mise en scène d'Estelle Baudou, pour une diffusion dans le dernier trimestre de 2014.

 

Calendrier et plan de diffusion

Calendrier

Mars 2013 : constitution de l'équipe artistique – premières réunions de création

Avril 2013 : début des démarches de production

Eté 2013 : finalisation de l'adaptation pour le théâtre

Septembre 2013 : distribution définitive – première semaine de répétitions

Automne 2013 : démarches de production et de diffusion

Printemps 2014 : deuxième période de répétitions (15 jours)

Eté 2014 : diffusion dans différents festivals

Saison 2014-2015 : diffusion dans des théâtres parisiens et lyonnais

 

Plan de diffusion

- Festivals estivaux en France

- Le Centre Wallonie Bruxelles à Paris

- Partenariats avec des associations et des dispositifs culturels belges pour donner le spectacle sur la terre natale d'Henry Bauchau

- Théâtres parisiens : Théâtre de Ménilmontant, Nouveau théâtre du 20ème, Théâtre de la Jonquière...

- Théâtres lyonnais : Théâtre des Marronniers, Théâtre des clochards célestes...

 

Contact

Association Iphigénie, chez Mme Fincker

8 rue de Sève – 69001 LYON

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Par téléphone, Estelle Baudou : 0673583849

N° SIREN/SIRET : 751-937-178 00026

 

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